Cartes perdues

À mon départ du bureau mercredi dernier, je me suis arrêté chez J’ai Feng (j’aime le nom) près du bureau pour acheter de l’huile asiatique piquante (Mmmmmm! Délicieuse avec des dumplings).

J’ai fait mon achat et suis parti vers la station de métro. Il faisait super beau!

Arrivé à la station de métro, je me suis aperçu que je n’avais plus ma carte de crédit dans mon portefeuille. Pendant que j’étais assis dans le wagon, je suis allé sur mon application bancaire pour faire annuler ma carte avant que quelqu’un fasse trop de transactions (il n’y en a pas eues). Desjardins m’a avisé que ça prendrait 5 à 10 jours ouvrables pour que je reçoive ma nouvelle carte. Il faudra que je refasse le tour de toutes les entreprises qui se paient automatiquement à chaque mois avec ma carte. C’est la partie plate. Amazon ne me considère plus membre « Prime » et il faudrait maintenant que je paie pour la livraison… si je pouvais passer des commandes 😉

Le lendemain matin, Kathleen m’a appelé pour me dire qu’elle venait de faire une connerie. Elle a vu un concours sur Facebook qui l’invitait à participer à un concours de Via Rail. Elle a décidé de s’inscrire et elle ne s’est pas méfiée lorsqu’on lui a demandé de payer 1$. Lorsque le paiement a été fait, elle s’est aperçue que c’était 1$ par mois pour l’éternité (ou jusqu’à l’expiration de sa carte, dépendant laquelle des deux options arriverait en premier 😉) qu’on lui prendrait. C’est drôle parce que ça la fâche lorsqu’à son travail elle reçoit des courriels l’avisant de faire attention à l’hameçonnage. Elle dit : « On dirait qu’ils nous prennent pour des épais! » Elle a appelé Desjardins pour faire arrêter le paiement mais ils ont désactivé sa carte elle aussi. Elle était gênée, surtout qu’elle est très parano avec tout ça. Elle fait ses comptes à tous les mois pour être sûre qu’il n’y a pas d’erreur. Elle a déjà appelée Desjardins pour se plaindre d’un frais de 1$ parce qu’elle avait transféré tous ses comptes à la caisse locale. Elle n’était pas fâchée pour l’argent mais pour le principe de se faire facturer de l’argent pour obtenir sa « business ». Ça la fâche surtout de savoir qu’il y a des gens, qui ont besoin de plus d’argent qu’elle, qui se font avoir sans trop s’en rendre compte.

Elle a trouvé ça très drôle lorsque je lui ai dit que je n’avais plus de carte non plus.

Je l’avais invitée à aller faire une balade à vélo jusqu’à Lachine et prendre la navette fluviale qui nous aurait amenés à l’Île Saint-Bernard.

« La navette fluviale reliant Lachine et Châteauguay vous permet de profiter de la piste cyclable du canal de Lachine et d’accéder à l’Île Saint-Bernard un site regorgeant de richesses naturelles et patrimoniales. »

Malheureusement on ne pouvait plus réserver nos places en ligne car nous n’avions plus de cartes de crédit. Ce sera pour une autre fois. Ça devient bizarre lorsqu’on s’aperçoit que, sans carte de crédit, on est limité, comme un retour à l’âge de pierre 😉. On en est réduit à faire nos emplettes en payant comptant ou avec notre carte de débit comme des péquenots.

On a décidé de cocher quelque chose d’autre sur notre liste. Vendredi dernier, je suis allé rejoindre Kathleen à vélo et sommes partis par des pistes cyclables afin de passer sur le nouveau Pont Champlain. Il faisait un peu chaud mais ça s’est bien passé, c’est moins chaud près du fleuve. Ça faisait longtemps qu’on voulait le faire mais il fallait attendre les bonnes conditions. Il vente souvent beaucoup sur le pont au-dessus du fleuve, on y passe assez souvent pour le savoir (Françoise est à Brossard). Notre pauvre Lola (notre voiture, une vieille Honda Fit qui est solide et confortable comme une brouette, une barouette) se fait souvent brasser d’un côté et de l’autre lorsqu’on traverse.

Kathleen est beaucoup plus photogénique que moi. C’est facile pour elle de tenir un sourire qui n’a pas l’air faux. Probablement parce qu’il ne l’est pas.

En traversant le pont, nous nous sommes arrêtés à un des postes d’observation. On n’y a vraiment une belle vue de Montréal. Une fois traversés, nous nous sommes ensuite dirigés en aval pour pouvoir traverser la voie maritime près du pont Victoria. Notre intention était de continuer ensuite vers l’île Notre-Dame.

Pour ce faire, nous avons dû repasser sous le pont Champlain pour traverser la 132 afin de rejoindre la piste cyclable. On voit comme la température était belle, quoiqu’un peu chaude mais ça ne nous a pas incommodé.

Après l’écluse du pont Victoria, nous nous sommes retrouvés devant une clôture fermée. Quelqu’un qui arrivait en sens inverse nous a dit qu’il y avait un trou dans la clôture pour pouvoir passer. C’est ce qu’on a fait. On ne comprenait pas trop ce qui se passait car Google nous indiquait de passer par là.

Nous étions presque arrivés lorsqu’on a vu un groupe de gens avec leur vélo devant une autre barrière plus imposante. On voyait bien que le groupe venait de traverser car leurs vélos pointaient dans la direction opposée à la nôtre. Kathleen a parlé à un gars qui lui a dit que cette partie de l’île Notre-Dame était fermée parce que le Grand Prix ramassait les kiosques, etc. de la fin de semaine précédente. Il nous a dit que c’était OK de passer.

C’est ce qu’on a donc fait. Le choix était facile, on ne voulait pas se retaper le chemin qu’on venait de faire et le trajet par les îles était plus pittoresque. Ça faisait bizarre de se promener sur une île presque fantôme. Nous n’avons rencontré personne à part des camions avec des employés qui ramassaient des trucs, réparaient l’asphalte, déplaçaient d’autres cossins, etc.

Nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer sous un gros saule pleureur près du lac où est la plage Jean Doré. On était encore seuls. Je trouvais ça triste que, par une chaleur pareille, les gens ne puissent pas en profiter alors que le samedi ce serait pluvieux. Et aujourd’hui (dimanche) c’était fermé à cause des « conditions ».

On en a bien profité. C’était un moment rare.

Nous sommes repartis vers l’île Sainte-Hélène pour nous promener un peu. Il y avait plus de monde mais c’est sûr que lorsqu’on passe de zéro à un peu, on voit une différence.

Au retour nous sommes passés par le parc de Dieppe. Nous y sommes déjà allés souvent, il y a une très belle vue sur le vieux port. Probablement que Camille y est déjà allée.

À notre retour, près de chez Kathleen, nous avons croisé un kiosque de Parcs Canada sur le bord du bassin Peel. Nous nous sommes arrêtés pour poser des questions. Le « gouvernement » fédéral y donne des cours d’initiation de kayak et SUP (Stand Up Paddleboard). Il y a aussi des activités pour les jeunes comme une initiation au camping sur un parc qui a une vue sur le centre-ville de Montréal. C’est vraiment cool. J’adore Montréal.

Je vous raconte tout ça surtout parce que je sais que ça intéresse une amie qui aime découvrir des endroits à visiter ou des activités à faire.

Amusez-vous bien!

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