Lac de la Montagne Noire (août 2024)

Cet été nous avions réservé une semaine dans un chalet sur le Lac de la Montagne Noire. Nous y étions déjà allés en mars 2024 et nous avions aimé. On voulait le revivre l’été car on pouvait faire de la planche, du kayak, du pédalo, se baigner ou même pêcher.

Dimanche

Nous sommes arrivés au chalet vers 15h. C’était bizarre comme on se sentait déjà chez nous. Il fallait tout de suite mettre les choses au frigo. On a mis nos maillots et sommes allés nous baigner un peu. Il faisait frais alors nous n’y sommes pas restés longtemps. On a ensuite rangé le reste de nos choses.

J’ai allumé un feu pour nous réchauffer un peu. Nous avons mangé et regardé une famille de canards passer sur « notre » terrain. On a ensuite passé la soirée tranquille. Je lisais et Kathleen faisait de la broderie.

Lundi

Lundi matin, nous nous sommes levés et il faisait environ 10 degrés dehors. Ça a été pas mal comme ça tous les matins. Il faisait environ 20 degrés à l’intérieur et très humide. J’allumais un feu en profitant de la vue sur un lac lisse comme un miroir pendant que Kathleen prenait son café et brodait. On est pas mal contemplatifs. 

Jean-François et Laurence sont arrivés dans l’après-midi. Ils étaient avec Django, leur chien.

Ce dernier a une histoire particulière qui le rend très névrosé. Ce n’est pas qu’il jappe tout le temps mais plutôt que les choses les plus absurdes le déclenche. Ça peut être très drôle. Par exemple, à chaque fois qu’il voit des gens qui se montrent un peu d’affection, il se met à japper en les regardant d’un air sévère, comme s’ils faisaient quelque chose de super défendu. Il jappe quelques fois en nous regardant devant son bol de nourriture car il voudrait que son bol soit sur un tapis au lieu de directement sur la céramique (mais il faut deviner). S’il voit des gens qui se préparent pour sortir, il jappe. Quelques fois il jappe sans qu’on comprenne pourquoi. C’est bizarre car il n’est pas méchant, il n’a pas l’air très fâché (en tout cas, on ne le prend pas au sérieux. C’est peut-être pourquoi il semble si en colère). On a juste l’impression de se faire disputer par un pépé râleur.

Le fait que ce soit un mélange de chihuahua avec d’autres chiens du même genre et qu’il ait 14 ans ne le rend pas très intimidant pour nous. 

Malgré ses sautes d’humeur, on l’adore. Il nous fait vraiment rire. Quand on sait que son nom original était Rambo, ça le rend encore plus drôle. 

Après discussions et visite du chalet et le terrain, Laurence et Jean-François se sont installés dans la deuxième chambre et on a soupé. 

C’est génial avec eux. Ils ne sont pas compliqués. Kathleen a offert à Laurence de faire de la broderie avec elle (elle lui a montré comment), Jean-François s’est installé sur le sofa avec son ordinateur et moi j’ai fait des mots croisés sur ma tablette.

Mardi

Mardi matin je me suis réveillé plus tard que tout le monde. Jean-François avait préparé un mélange pour faire des gaufres car il avait vu dans la description du chalet qu’il y avait un gaufrier.

Jean-François prépare souvent des trucs avec des farines, des « pains » des premières nations, etc. Il aime peut-être pétrir? 😉 Kathleen apprécie ça de lui car, elle aussi, adore faire son pain, son levain, etc.

La température était comme les autres jours. Beaucoup de vent et de la pluie intermittente. 

Non, ce n’est pas la nuit.

Ce jour-là, nous sommes allés faire un peu de randonnée sur un sentier de la municipalité de Lantier. On y était allés en mars et c’était moyen mais, cet été, c’était pire. Il y a de plus beaux endroits pour faire de la randonnée autour mais on voulait quelque chose de facile pour Django. C’était annoncé comme un sentier de randonnée mais c’était plutôt des sentiers de ski ou raquette. On devait marcher dans des marais dans la boue, on perdait le sentier par endroit car il y avait des buissons qui bloquaient le chemin. Jean-François devait parfois transporter Django malgré qu’il était bon (qu’il fusse bon?). À un moment donné, on a décidé de faire demi-tour car on était devant un marais avec des herbes de presque deux mètres de haut autour de nous. On ne savait pas où aller et on ne savait pas si on retrouverait notre chemin si on se perdait. Je me suis déjà perdu dans le Parc des Laurentides au nord de Québec lorsque j’avais 9 ans et je sais ce que c’est, mais c’est une autre histoire 😉

Nous sommes revenus au chalet. Jean-François nous a fait une pizza avec sa pâte à pizza et on a fait la même chose que le soir précédent.

Mercredi

Le matin a été comme les autres jours (je ne veux pas dire que c’était plate). 

On a passé la journée tous ensemble. On a appris beaucoup à propos de l’enfance, l’adolescence et le début de la vie adulte de Laurence. Ça n’a pas toujours été facile pour elle mais elle a eu une résilience incroyable. 

Jean-François a passé pas mal toute la journée sur son ordinateur assis sur le sofa. C’est génial car personne ne se sent obligé de faire quoique ce soit pour les autres.

Ils sont partis après avoir souper.

C’est devenu silencieux tout à coup. On se retrouvait seuls. 

Ce qu’on a fait? Kathleen : broderie, et moi : écouter des épisodes de la série Key and Peele en riant.

Jeudi

Matin comme d’habitude.

Nous sommes allés faire de la randonnée à Interval. C’est super beau comme endroit mais il avait beaucoup plu. C’était glissant, boueux, etc. Un peu décevant mais j’étais content de découvrir cet endroit. C’est vraiment génial tout ce qui y est offert. On a été chanceux car on n’a eu qu’un peu de pluie à la fin.

J’y ai découvert une autre sorte de champignon que je n’avais jamais vu :

À notre retour, il fallait se préparer à aller chercher Dominique, une dame qui était amie avec Kathleen à ce moment. On l’a rencontrée à notre voyage en Colombie. Elle habitait près de chez Kathleen et elles faisaient certaines activités ensemble depuis. 

Nous sommes allés la chercher à Sainte-Agathe car elle avait pris l’autobus. Ça ne nous dérangeait pas car il fallait y faire des courses.

Dominique voulait manger au restaurant. C’était trop bizarre. Elle expliquait qu’elle était en vacances et voulait se faire « servir ». C’est son droit mais ce n’est pas qui Kathleen et moi sommes. Si on va au restaurant, c’est parce qu’on se sent trop paresseux ce soir-là pour faire à manger ou on veut manger quelque chose qu’on ne peut pas faire. Se faire servir? Je ne comprends pas ça.

On a fait nos courses au Maxi de Sainte-Agathe et sommes retournés au chalet.

Elle avait apporté le mots croisés du Devoir. Nous l’avons fait ensemble pendant que Kathleen brodait. 

Vendredi

Kathleen et moi avions décidé qu’on essaierait de profiter du lac le vendredi. Il avait venté et fait froid toute la semaine. On voulait enfin faire du kayak et du pédalo sur le lac.

Dominique s’est réveillé vers 10h et a déjeuné. Vers 11h elle nous a dit qu’elle voulait faire de la randonnée.

Il était presque midi et on n’avait pas encore diné. Si on prenait le temps de faire à manger, manger et se ramasser, on n’arriverait pas avant 14h au site de randonnée.

Kathleen et elle ont regardé ensemble où on pourrait aller.

Il a été décidé d’aller se promener sur la Montagne Noire mais à un sentier qu’on n’avait jamais emprunté pour que ça ne prenne pas trop de temps.

On a décidé d’y aller tout de suite. On s’est apporté des trucs à manger au cas où on aurait faim. 

Heureusement, c’était le plus beau sentier qu’on avait vu cette semaine. Il n’y avait pas de boue, les sentiers étaient larges par moment comme une rue avec des arbres qui nous protégeaient du soleil.

Nous sommes arrivés où on voulait aller. C’était super beau avec une belle vue sur le lac Archambault (St-Donat).

À notre retour, les « filles » sont allées se baigner. Pas longtemps parce qu’il faisait encore froid.

Il fallait aller reconduire Dominique à Sainte-Agathe pour 19h.

On a passé un peu de temps à jouer au Scrabble. Nous sommes ensuite partis la reconduire à Sainte-Agathe. Elle voulait arrêter en route pour manger quelque chose à un café que la propriétaire de notre chalet nous avait conseillé.

C’était très ordinaire. Le menu affiché en ligne était différent de celui qui nous était offert et c’était très cher. Ça ne me dérangeait pas trop. On avait plein de nourriture au chalet.

Lorsque je suis allé aux toilettes, j’ai remarqué qu’elles étaient non genrées. Il y avait deux cabines complètement hermétiques et une zone commune pour se laver les mains. On voit ça de plus en plus et je trouve ça cool. Le plus drôle était l’affiche où étaient les éviers :

On s’est couché assez tôt après broderie etc.

Samedi

C’était notre dernier jour. Comme d’habitude, le lac était un miroir lorsque nous nous sommes réveillés. 

On a pris notre temps. on savait que la météo serait meilleure. Il fallait bien en profiter mais en prenant le temps d’en prendre conscience. En vacances, ça ne donne rien de faire les choses à la course.

Plus tard nous sommes partis nous promener à kayak sur le lac. J’avais essayé le pédalo mais c’était un désastre, disons que c’est difficile à manier lorsqu’on est seul (avec le modèle que j’avais à tout le moins). Nous nous sommes promenés plus d’une heure et sommes revenus car il commençait à y avoir de grosses vagues et on était loin de notre départ.

Kathleen était contente, j’étais déjà content mais c’est un gros plus.

Après avoir soupé, nous avons commencé à ramasser nos affaires pour notre départ le lendemain matin. On voulait partir tôt car on avait vu le trafic le dimanche précédent qui se dirigeait vers Montréal.

Pendant qu’on faisait le tour pour ne rien oublier, j’ai remarqué Alexa. On ne s’en était pas encore servi. Juste pour m’amuser j’ai dit : « Alexa, joue Let it be des Beatles ». La chanson s’est mise à jouer et Kathleen est arrivée en se demandant d’où la musique venait. On s’est mis à demander toutes sortes de chanson. Kathleen brodait et je faisais des mots croisés. Kathleen accompagnait les chansons avec sa belle voix. Sa connaissance de la musique en général m’impressionne toujours.

C’est ce genre de soirée que j’adore. Un moment intense entre moi et mon amoureuse où on est vraiment ensemble.

Dimanche

Le matin de notre départ nous avons passé un peu de temps sur le quai pour profiter du paysage. 

Animaux

On a vu :

  • crapauds;
  • poissons;
  • grenouilles;
  • oiseau-mouche;
  • chiens;
  • belette (trop cute de la voir sortir sa tête au bord du quai pour voir si la voie était libre, comme dans un cartoon);
  • merles d’Amérique;
  • canards (beaucoup de canards);
  • oies;
  • autres oiseaux.

* * * * * * 

Dans le manuel d’instructions du chalet, on y parle Maïka, la chienne des voisins. C’est une labrador qu’on connaissait depuis mars dernier. Elle arrive souvent par surprise et je fais toujours un saut de la voir devant moi. Elle est super gentille mais n’apprécie pas vraiment les câlins. Elle se laisse toucher mais distraitement.

On sait qu’on n’a qu’à lui dire : « Va chez vous! » pour qu’elle parte mais elle ne dérange jamais alors on ne l’a jamais vraiment fait.

Pour notre dernier souper le samedi, je préparais des brochettes sur le BBQ. C’était la première fois que je l’utilisais. Maïka est arrivée et semblait tout à coup intéressée par mes câlins. Kathleen est venue pour en profiter aussi. Le problème est que Maïka ne partait plus. C’était trop drôle de la voir avec ses yeux si doux implorant un peu de brochette.

Kathleen lui a dit : « Va chez vous! » Elle est partie mais s’est retournée après six mètres en nous regardant avec ses yeux tristes. Kathleen a dû répéter son ordre précédent. 

On avait juste envie d’éclater de rire tous les deux. 

* * * * * * 

Un autre jour on était seul et Kathleen brodait pendant que je lisais. J’ai levé la tête et vu des oies qui passaient sur le lac devant nous. On les a regardé une minute et on s’est remis à nos activités. Ce n’est pas comme si on n’en avait pas à Montréal.

Une minute plus tard, j’ai vu la tête d’un chien qui dépassait de l’eau qui se dirigeait vers les oies. Ça, on ne voit pas ça souvent à Montréal. Les oies n’avaient même pas l’air stressé. 

Le plus drôle? Une dame est arrivée en pagayant rapidement sur sa planche pour essayer de rattraper son chien. Le chien n’arrêtait pas et continuait vers les oies. Elle l’a rattrapé et l’a mis sur sa planche pour le ramener.

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